Publié pour la première fois en 1912, cet ouvrage s’intéresse aux grands mouvements révolutionnaires de l’histoire (la Réforme, la Révolution française, la Commune de Paris, etc.) qu’ils soient religieux, politiques ou scientifiques.
Gustave Le Bon analyse ces révolutions à travers le prisme de la psychologie des foules, caractérisée par la suggestibilité, l’irrationnel et la violence, en s’appuyant sur des exemples historiques factuels.
Le lecteur comprendra par cette étude que les révolutions ne sont ni populaires ni émancipatrices mais le fait de minorités actives désireuses de détrôner les anciens pouvoirs en place, à l’exemple des bourgeois lors de la Révolution française face à la vieille aristocratie de sang.
« Rarement la foule comprend quelque chose aux révolutions accomplies avec son concours. Elle suit docilement les meneurs sans même chercher à deviner ce qu’ils souhaitent. »